Plan de mobilité
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Transformation de places de parking classiques en places de parking réservées aux covoitureurs et covoitureuses
Retenue
Pour inciter les conducteurs à faire du covoiturage, des places de parking pourraient être réservées uniquement aux covoitureurs et covoitureuses se rendant sur le campus (entre personnels ou membres de la communauté étudiante). Plusieurs idées sont en cours de réflexion pour réussir à identifier une voiture de covoitureurs d’une autre : macaron à coller sur le pare-brise, inscription de la plaque d’immatriculation dans un registre, …
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8 commentaires
Conversation avec Florence Bayard
favoriser la mobilité dite "douce" ne doit pas rimer exclusion ou chasse aux usagers perçus comme non conformes aux pratiques considérées comme étant les vraies "bonnes" ;
le but est-il de distinguer, et favoriser, les "bons" usagers des "mauvais" et, pour ne citer personne, "d'emm...der" les usagers considérés comme mauvais parce seuls dans leur véhicule, ou avec un véhicule à essence, ou ... ?
s'agit-il de contraindre par la force des choses ou de proposer une alternative et de partager l'espace sans discrimination ?
Merci pour votre commentaire. L'objectif n'est pas d'exclure tel type de modes de déplacements ou tel autre. Au contraire, nous prenons en compte les personnes n'ayant pas d'autres moyens de se déplacer qu'en voiture individuelle. Néanmoins, les résultats de l'enquête mobilité montre que 44% de la communauté universitaire (étudiants, étudiantes et personnels) habite entre 1 et 5 km de leur lieu d'étude ou de travail. Pourtant, 58% des personnels et 41% des étudiants et étudiantes utilisent leur voiture individuelle pour effectuer les trajets domicile-campus. Ainsi, nous souhaitons faire découvrir à ces usagers de nouveaux moyens de se déplacer. Cette incitation passe donc par plusieurs formes, dont la transformation de quelques places de parking en place pour covoiturage afin de valoriser le choix de covoiturer plutôt que de faire le trajet en autosolisme.
Conversation avec Veronique Alexandre
Proposition qui peut avoir son sens là ou les places de parkings sont insuffisantes mais comme l'intervenante précédente, je pense qu'il faut éviter l'excès de zèle. Il y a des personnes qui ne peuvent pas, toutes considérations écologiques prises en compte, faire autrement que de conduire un véhicule où elles sont seules à bord. Cela ne veut pas dire qu'elles ne cherchent pas une solution. Le marquage sur le sol est un peu stigmatisant, non ? Les bons covoitureurs et les mauvais solo-voitureurs ? Alors qu'on sait aussi que le co-voiturage peut être une activité rentable économiquement et une motivation à se déplacer plus.
Mais je ne suis pas entièrement contre non plus. Tout dépend de la manière dont c'est amené -- sur quel campus, selon quels critères de bienveillance écologique...
Merci pour votre commentaire. Nous avons répondu au commentaire précédent concernant notre objectif de ne pas exclure les personnes n'ayant pas d'autres moyens de se déplacer qu'en voiture individuelle. Nous vous invitons à prendre connaissance de notre réponse. Effectivement, les modèles économiques des plateformes actuelles peuvent motiver négativement les conducteurs, qui multiplieront leurs déplacements sans les optimiser. Néanmoins, cette action peut être couplée à celle de mettre en relation les personnels UNICAEN afin d'effectuer les trajets domicile-travail, mais également les trajets entre les campus, en covoiturage, sur la base de la bienveillance, et non pas sur la base de la rentabilité.
Conversation avec Charlotte Huet
Ici l'objectif est d'inciter les conducteurs à faire du covoiturage s'ils le peuvent dans un cadre d'écologie. Les conducteurs conduisant seuls ne sont ni exclus ni perçus comme non conformes. Il n'est nul fait mention de discrimination entre des "bons" et "mauvais" conducteurs mais uniquement de favorisation de pratiques écologiques. Le fait de marquer des places au sol pour les personnes pratiquant le covoiturage permet tout d'abord de réduire les problèmes de parkings à l'université (et surtout en début d'année universitaire) puisque si les gens sont plus nombreux pour un nombre plus faible de voitures alors le nombre de places de parking est optimisé, mais cela permet également aux personnes qui s'engagent à faire du covoiturage d'être plus sereines en ayant des places pour elles (le fait de ne pas trouver de place incite en effet à se déplacer plus tôt au risque de se déplacer seul pour ne pas avoir à s'adapter aux horaires de plusieurs personnes en même temps). Rien de négatif.
Merci pour votre commentaire. Vous avez bien résumé les objectifs de cette action.
Conversation avec David Boilley
Comment contrôler que les voitures garées ont bien été utilisées en co-voiturage ? Cette proposition me semble inapplicable en cas de tension sur les places de parking.
Merci pour votre commentaire. Un système de différenciation, par macaron ou autre, permettrait dans un premier temps d'identifier facilement les voitures garés légitimement sur ces places. Ensuite, nous comptons sur la bienveillance et la compréhension de chacun afin que cette action soit adoptée par tous.
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