Projet d'établissement 2022 - 2026
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Vers une gouvernance plus stratégique et efficiente
L’université française a évolué vers une gouvernance de plus en plus managériale et comptable qui repose sur la coexistence d’une direction élue et d’une direction administrative. Le secrétariat général est devenu la DGS, les directions ont fleuri au niveau central et dans les composantes, instituant un double pilotage qui s’est déséquilibré au détriment d’une vision stratégique centrée sur les missions princeps de l’université.
La présente proposition vise à rétablir la prééminence de la vision stratégique dans la gouvernance de l’établissement en rétablissant le terme de Services à la place de celui de Directions. La notion de service rendra du sens aux missions de soutien à l’enseignement et à la recherche. Ce changement devrait s’accompagner d’une plus grande immersion des personnels affectés à ces services dans les composantes et les laboratoires pour un décloisonnement salutaire en terme d’efficience et de bien-être au travail.
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Il manque un échelon essentiel à la gouvernance d'un établissement comme le nôtre : une assemblée des directeurs de composante, qui puisse se réunir et se concerter, coordonner ses actions, en dehors des rencontres avec la présidence et ses services. J'ai bien conscience que le passage d'une vingtaine de composantes à un nombre réduit avait pour but de faciliter "l'adhésion des composantes aux projets de la direction", sur les conseils éclairés des officines consultées sur le sujet.
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