Projet d'établissement 2022 - 2026
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Suite à une législation imposant un volume horaire de 1500h d'enseignement minimum en licence, notre université a choisi, dès 2017, d'imposer à toutes ses filières un volume de 1500h maximum.
Non sans heurts. L'UFR HSS informait (lettre ouverte syndicale du 12/9/2018) que 1200h correspondaient à ses besoins, alors que les licences de sciences nécessitent pas moins de 2000.
Nier ces spécificités, niveler les volumes enseignés nuit gravement à la réussite des étudiants.
Proposition :
La proposition consiste à autoriser les filières à définir leur volume d'enseignement en fonction des exigences disciplinaires et de ce qui se fait dans les filières homologues.
Exemple : comment imaginer que des étudiants en science de l'université ayant reçu ~1000 heures d'enseignement puissent être compétitifs face à leurs condisciples qui en classes préparatoires reçoivent presque le double ?
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5 commentaires
La souplesse réglementaire est la clé de la compétitivité. Une université trop rigide et uniforme perd sa raison d'être. Cette proposition va dans le bon sens.
Conversation avec Jean-Michel Cador
Le fait qu'une mention ait le même nombre d'heures partout en France garantit l'égalité de valeur des diplômes. A ce petit jeu, non seulement les grandes écoles gagnent, mais les établissements riches nous passeront aussi devant.
De quelle égalité voulez-vous parler ? Entre une licence PCI de l'université en trois ans avec 1500h et deux ans en CPGE avec plus de 2000h puis une troisième année en grande école, l'équilibre est quasi aussi déplacé qu'entre Archimède et la Terre !
En l'état je comprends la position que vous défendez comme : « sabordons vite certaines de nos formations, car sinon elles pourraient être surclassées par meilleur que nous. » C'est cracher un peu vite sur le travail de vos collègues. Excusez-moi de m'en offusquer.
il y a un cadrage national des diplômes, garantie de leur équivalence. Qu'il y ait des formations "d'élite" à côté, devrait vous émouvoir et ensemble, demandons leur intégration dans le système général.
Faisons aussi en sorte de dégager de nos maquettes tout ce qui n'est pas disciplinaire (pseudo UE de remédiation, informatique bureautique, bases du Français, "découverte" d'on ne sait quoi, MOOC improbables, qui grèvent profondément nos volumes horaires déjà limités, je suis d'accord.
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